Rassemblement demain jeudi 27 février 2020 à 17h30. Devant la préfecture du Gard.

A Nîmes…

Soufiane DAHIR est toujours au centre de rétention de Nîmes. Il a commencé une grève de la faim.
Soufiane, sa femme Souad et leurs trois enfants Aya 12 ans, Ali 10 ans, et Rita 9 ans viennent de vivre un cauchemar. Il y a encore une semaine ils avaient un toit, à Ajaccio, les enfants allaient à l’école. Soufiane avait pendant, donnés des cours d’arabe dans les écoles
primaires et s’apprêtait à faire de même à Mantes La Jolie ou il venait d’obtenir un contrat. Sa femme Souad avait également une promesse d’embauche.
Les cartons se remplissaient.
Brutalement à 6h du matin la police aux frontière est intervenue, porte fracturée sans préavis, brutalités, humiliation etc etc… l’ensemble de la famille a été transportée par avion privé d’Ajaccio à Nîmes et incarcérés, enfants y compris au centre de rétention.
Si le CRA de Nîmes a été construit pour y enfermer des familles avec enfants de tout âges, cela faisait bien longtemps qu’on y avait vu un enfant. L’indignation générale avait fait reculer les préfets les plus zélés.
Mme Dahir et ses enfants ont été libérés après quelques heures de rétention mais frappés d’une assignation à résidence dans le Gard sans qu’aucun lieu de mise à l’abri ne leurs soit proposé.
Le 115 leur assure un hébergement à l’hôtel reconduit au jour le jour sans assurance du lendemain, les enfants ne son plus scolarisés. Soufiane lui est toujours au centre de rétention malgré une décision favorable à sa libération du juge des libertés mais refusée par la
cour d’appel suite au recours du préfet de Corse.

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Cantine Sans Frontières : Samedi 29 février – menu Algérien et Centrafricain !

Au menu de la cantine ce mois-ci,  avec : menu Algérien et Centrafricain : Salade méditerranéenne, Saka-saka (bœuf en sauce), Semoule et Lait fermenté !

Samedi 29 février à partir de 12h30 à la Rétive à Alès (42, rue du Fbg d’Auvergne)

Nous rappelons que l’argent récolté lors des Cantines sans frontières est destiné à être reversé à des personnes ne bénéficiant, pour la très grande majorité et du fait de leur situation administrative irrégulière, ni de la possibilité de travailler légalement, ni de celle de percevoir une quelconque aide sociale. Cela signifie dans le monde capitalisé que nous connaissons toutes et tous rencontrer de très grandes difficultés pour se loger, se nourrir où acheter n’importe quel bien de consommation de la vie courante. Les Cantines sans frontières sont un moyen de s’en sortir collectivement et sont organisées avec les personnes concernées. Elles sont aussi un moment de rencontre, d’échange et de convivialité.

Venez nombreux et faîtes passez l’info !

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[Marseille] CommemorAction des morts aux frontières

Repris de Marseille Infos Autonomes.

Pour commémorer tou.te.s ces mort.e.s et disparu.e.s aux frontières de l’Europe – en Méditerranée, dans le désert, ou dans les centres de détention européens – nous nous rassemblerons le 6 février 2020 au vieux port de Marseille. Nous nous rassemblerons pour que notre deuil devienne action collective. Nous nous rassemblerons pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers mondiaux.

En 2014, la police des frontières espagnole (Guardia Civil) a massacré 50 personnes qui tentaient de passer la frontière dans l’enclave espagnole de Ceuta. Ces massacres n’ont toujours pas été reconnus. Quant aux meurtriers, ils restent impunis.

Et le massacre continue ; durant ces six dernières années, plusieurs milliers d’autres personnes ont perdu la vie et ont été victimes de disparition forcée en Méditerranée occidentale, en Mediterranée centrale, en mer Egée, dans le Sahara, sur le fleuve Evros, à Calais et ailleurs.

Pour commémorer tou.te.s ces mort.e.s et disparu.e.s aux frontières de l’Europe – en Méditerranée, dans le désert, ou dans les centres de détention européens- nous nous rassemblerons le 6 février 2020. Nous nous rassemblerons pour que notre deuil devienne action collective.

Nous nous rassemblerons pour dénoncer la violence mortelle des régimes frontaliers mondiaux.
Nous nous rassemblerons et accuserons les auteurs de meurtre : Les gouvernements qui contraignent toujours davantage les trajets, externalisent les frontières et dissuadent les migrant.es par tous les moyens possibles.

Ce 6 février 2020, nous nous réunirons et protesterons aux frontières extérieures de l’Europe, au Maroc, en Tunisie, mais aussi dans de nombreuses villes européennes (Ceuta, Barcelone, Berlin, Marseille, Milan et autres) pour rappeler que la violence meurtrière prend sa source au cœur de l’Europe.

Nous nous sommes déjà réunis par le passé, et nous nous réunirons à l’avenir. Dans un autre lieu, à une autre date, car les crimes contre l’humanité marquent tant de jours de l’année de chagrin et de colère qu’il est impossible d’en choisir un seul.

Avec le terme de “CommemorAction”, nous promettons que :

  • Nous n’oublierons pas celles et ceux qui ont perdu la vie ou qui ont été porté.es disparu.es.
  • Nous continuerons de lutter contre les régimes frontaliers meurtriers.
  • Nous offrirons des espaces de commémoration et bâtirons des forces collectivement à partir de nos deuils.
  • Nous ne resterons pas seul.e.s et nous n’abandonnerons pas.
  • Nous nous battrons pour la liberté de mouvement et la dignité humaine de tous et toutes, jour après jour.

Jeudi 6 février 2020 rejoignons-nous à 17h30 sur le Vieux Port avec des fleurs, des origamis, des chansons, des poèmes, des cris, des pleurs, des bras, des idées, des bateaux, des films, des photos, de la rage -tout ce qui nous parle- pour que les disparitions de toutes celles et ceux qui nous manquent s’entendent, se voient, existent !

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Répression à la frontière : procès de deux maraudeur.ses

Repris de Vallées en Lutte.

Le jeudi 13 février prochain, deux maraudeuse.eur.s passent en procès au tribunal de Gap pour « outrage sur agents » et « refus de signalétique» suite à une maraude effectuée le 26 novembre dernier.

Ce procès s’inscrit pleinement dans le contexte de répression qui existe aujourd’hui aux frontières et partout ailleurs, sur les personnes en soutien mais aussi et surtout sur les migrant.e.s.

Effectivement, les intimidations et la répression qu’exerce l’État sur les personnes solidaires à travers des contrôles ciblés, des amendes, du harcèlement policier, des procès,etc., ne sont qu’une petite partie de l’arsenal de répression mis en place par les autorités dans le cadre des politiques anti-migratoires.

Les contrôles au faciès, les tabassages et vols de la part des flics, le parcours du combattant en préfecture, la non prise en charge des mineurs dans certaines villes, l’enfermement en CRA (Centre de Rétention Administratif) dans des conditions atroces, les expulsions réalisées « parce que ton pays n’est pas considéré comme suffisamment dangereux » ou alors juste que la France s’en fout, sont le quotidien que peuvent vivre les gens arrivant ici sans les bons papiers.

Ces répressions orchestrées par l’État et mises en place par le duo Police-Justice semblent viser toutes les personnes et organisations considérées comme indésirables, toutes les formes de solidarités n’étant pas au profit de leur nation, toutes les formes d’actions ne s’inscrivant pas dans leur patriotisme.

Face à ces politiques mortifères, continuons à nous organiser ! Rendez-vous jeudi 13 février dès 8h30 devant le tribunal de GAP.

N’hésitez pas à faire passer l’info

Feu aux frontières!

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Cantine Sans Frontières – Samedi 25 janvier : repas Albanais !

Au menu de la cantine ce mois-ci, repas Albanais avec : Salade méditerranéenne, Qoftes (boulettes de bœuf), Purée de pommes de terre et Tiramisu !

Samedi 25 janvier à partir de 12h30 à la Rétive à Alès (42, rue du Fbg d’Auvergne)

Nous rappelons que l’argent récolté lors des Cantines sans frontières est destiné à être reversé à des personnes ne bénéficiant, pour la très grande majorité et du fait de leur situation administrative irrégulière, ni de la possibilité de travailler légalement, ni de celle de percevoir une quelconque aide sociale. Cela signifie dans le monde capitalisé que nous connaissons toutes et tous rencontrer de très grandes difficultés pour se loger, se nourrir où acheter n’importe quel bien de consommation de la vie courante. Les Cantines sans frontières sont un moyen de s’en sortir collectivement et sont organisées avec les personnes concernées. Elles sont aussi un moment de rencontre, d’échange et de convivialité.

Venez nombreux et faîtes passez l’info !

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Cantine solidaire à Saint Jean du Gard, samedi 18 janvier à 12h

SAMEDI 18 JANVIER À PARTIR DE 12H CANTINE SOLIDAIRE À LA LÉZARDE

Fin de mois difficile, retard de paiement RSA, facture imprévue ou réparation automobile hors de prix, étant donné les difficultés financières rencontrées par un grand nombre de gens, nous souhaitons mettre en place une cantine solidaire à prix libre dont la recette sera reversée aux personnes en galère. Un fonctionnement collectif sera mis en place et chacun pourra bénéficier et organiser ces événements.

Ce Samedi au Menu : SPÉCIALITÉS CAMEROUNAISES.

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Cantine Sans Frontières – Samedi 28 décembre : repas Camerounais !!

Pour la dernière cantine de l’année, au menu, un repas camerounais avec : haricots blancs et riz, cuisses de poulet grillées, jus de Bissap.

Samedi 28 décembre à partir de 12h30 à la Rétive à Alès (42, rue du Fbg d’Auvergne)

Nous rappelons que l’argent récolté lors des Cantines sans frontières est destiné à être reversé à des personnes ne bénéficiant, pour la très grande majorité et du fait de leur situation administrative irrégulière, ni de la possibilité de travailler légalement, ni de celle de percevoir une quelconque aide sociale. Cela signifie dans le monde capitalisé que nous connaissons toutes et tous rencontrer de très grandes difficultés pour se loger, se nourrir où acheter n’importe quel bien de consommation de la vie courante. Les Cantines sans frontières sont un moyen de s’en sortir collectivement et sont organisées avec les personnes concernées. Elles sont aussi un moment de rencontre, d’échange et de convivialité.

Venez nombreux et faîtes passez l’info !

 

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[Niger] Un millier de réfugiés quittent le camp du HCR et entament un sit-in de protestation

Lundi 16 décembre, un millier de réfugiés présents dans le camp situé à 15 km d’Agadez quittent les lieux pour entamer une marche de protestation et un sit-in devant les bureaux du HCR. Ceux-ci attendent le traitement de leur demande d’asile et la ré-installation qui leur a été promise en Europe.

“Après deux ans de vie ici, nous ne pouvons plus rester sur ces lieux. On préfère retourner en Libye ou au Soudan vivre les affres de la guerre ou des tortures que de rester ici.”

Plus d’infos ici.

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[Clavière] 22 Décembre – journée à la frontière !

La frontière sépare et tue. Skieurs et touristes peuvent la traverser comme si elle n’existait pas. Celleux qui n’ont pas les “bons papiers” sont traquées et refoulées. Cacher, se taire et réprimer sont les mots d’ordre des flics et des entrepreneurs du tourisme.

Brisons l’indifférence sur ces pistes de ski !
Pour un monde sans frontières ni autoritarismes

Rendez-vous 11 h sur la place de l’église à Clavière. Venez nombreux !!!

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[Foggia, Italie] “Pour Noël, on ne demande rien, on prend la rue !”

Les travailleurs agricoles immigrés en grève bloquent un port et une zone industrielle. Rond-points, blocages, grève…en Italie aussi ! Vendredi 6 décembre, une double action de blocage et de grève dans deux régions d’Italie a été organisée par les travailleurs migrants du Comitato Lavoratori delle Campagne. (Texte et traduction en français repris à partir d’ici)

À Foggia, dans les Pouilles, les travailleur.e.s migrant.e.s ont bloqué le rond-point qui donne accès au centre commercial le plus grand de la région, le GrandApulia : pas de shopping de Noel ce jour-là ! Iels ont également bloqué l’accès à la zone industrielle de Foggia : là-bas, on trouve les usines de transformation de la tomate, le produit récolté par ces travailleurs-ses dans des conditions d’extrême exploitation, mais aussi Leonardo Spa, entreprise qui produit et exporte partout dans le monde ces mêmes armes qui causent mort et destruction, et qui forcent les immigré.e.s à abandonner leurs pays.

Simultanément à Rosarno (Calabre), les travailleur.e.s des campagnes ont bloqué l’accès au port de Gioia Tauro, un des plus grand port de transbordement d’Europe, où les flux de marchandises ont été interrompus pendant plus de 5 heures.

Malgré les agressions racistes (un copain renversé par une voiture pendant le blocage du port de Gioia Tauro, amené de suite à l’hôpital) et la violente répression policière (une arrestation très musclée à la suite d’une charge devant le centre commercial bloqué), la détermination des travailleurs-ses de l’agro-industrie n’a pas faibli.

Leurs revendications sont très claires : l’abrogation des dernières lois sur l’immigration et sur la sécurité, la régularisation pour toutes les personnes sans-papiers, la fin de l’exploitation des travailleur.e.s immigré.e.s, la suppression des dispositifs d’accueil, détention et déportation actuels (camps de toute nature, centres d’hébergement ou de détention). Le bilan de la journée, avec quatre personnes dénoncées dont le copain renversé devant le port et le copain arrêté et tabassé par la police lors du blocage du rond point, montre que la lutte ne peut pas s’arrêter.

Alors que les blocages s’amplifient en France, il est nécessaire de continuer à s’organiser collectivement, en Italie comme ici, de façon autonome et solidaire contre et au-delà des États, de leurs politiques répressives et du régime des frontières !

Pour plus d’infos (en italien surtout) : campagneinlotta.org

Ci-dessous, le tract qui a été diffusé pendant la journée de lutte de vendredi :

« POUR NOËL ON DEMANDE RIEN, ON PREND LA RUE ! ASSEZ DE LA SÉGRÉGATION, DE LA VIOLENCE ET DE L’EXPLOITATION : DES PAPIERS POUR TOU.TE.S !

Noël, les vacances et les bonnes intentions approchent…. et aujourd’hui, 6 décembre 2019, nous ouvrons la saison de Noël en vous rappelant ce qui se passe dans les campagnes italiennes. Aujourd’hui, on bloque.

Nous avons décidé de nous organiser et de faire grève une fois de plus, et aujourd’hui nous descendons dans la rue ensemble et uni.e.s, Italien.e.s et immigré.e.s, pour répondre à la répression, aux expulsions et aux lois qui nous rendent toujours plus contrôlé.e.s et exploité.e.s.

Nous faisons ça simultanément, de la province de Foggia à la plaine de Gioia Tauro, deux territoires où beaucoup parmi nous, travailleurs et travailleuses des campagnes, vivent et où trop d’entre nous sont morts ces dernières années, à cause de la violence des lois qui nous veulent ségrégué.e.s, pauvres et silencieux.

C’est pourquoi aujourd’hui nous avons décidé de bloquer certains des nœuds les plus importants d’une chaîne d’exploitation qui, des zones agro-industriels aux centres commerciaux de consommation, pousse beaucoup de travailleurs-ses comme nous, Italien.ne.s et immigré.e.s, dans un tourbillon de précarité et de chantage.

Il y a quelques jours à peine, l’énième incendie dans l’ancien Grand Ghetto de Rignano, dans la province de Foggia (un énorme bidonville en zone rurale, où les travailleurs-ses agricoles habitent), a détruit les maisons de nombreuses personnes et, une fois de plus, le gouvernement a réagi avec une mesure “d’urgence” : un camp de tentes. A Foggia, comme à
Rosarno (en Calabre), la seule solution de logement pour ceux et celles qui travaillent dans le pays sont les tentes ou la rue, alors qu’à Rosarno il y a des maisons vides, construites avec des fonds européens et destinées aux travailleurs saisonniers.

Nous sommes fatigué.e.s de le répéter : nous ne pouvons plus accepter le business énorme qui fait de la thune grâce au confinement et au contrôle des immigré.e.s, dans les camps de containers, dans les camps de tentes et dans les centres d’hébergement. Nous sommes des travailleurs-ses et nous avons le droit de vivre dans des maisons, d’avoir des loyers réguliers et un domicile reconnu !

Alors aujourd’hui on s’adresse notamment au ministère de l’intérieur, responsable des lois qui rendent nos vie de plus en plus précaires et exploitables. À ce jour, en plus d’être quasiment impossible arriver en Italie de manière régulière, il est de plus en plus compliqué de renouveler son titre de séjour. Avec la mise en œuvre de la loi Salvini, beaucoup de gens ont été mis.e.s en condition irrégulière. Beaucoup qui avant, bien qu’avec des grandes difficultés, arrivaient à vivre et travailler régulièrement avec un titre de séjour de type « humanitaire ».
Les préfectures et les commissions territoriales d’asile nous ont dit clairement qu’elles ne peuvent rien faire à cause de la loi ; voilà pourquoi aujourd’hui on se sert de notre force pour parler directement avec le gouvernement.

Ces derniers temps on a parlé de réformer les dernières lois Salvini : nous pensons qu’aucune réforme ne peut réellement changer la situation. Nous exigeons donc la régularisation pour tous et toutes, à travers : l’abrogation totale des lois Salvini ; la réintroduction du titre de séjour humanitaire ; des visas pour le travail et la régularisation massive ; la possibilité de renouveler le titre de séjour et accéder aux services fondamentaux même sans avoir un domicile permanente. Pour cela, nous avons préparé une plateforme de revendications, pour avancer des propositions concrètes en ce qui concerne les lois d’immigration.

Bien conscient.e.s d’être le maillon le plus exploité de la chaîne, nous savons aussi bien que nous en sommes l’engrenage principale. Si nous nous arrêtons, tout le système s’arrête. Sans notre main d’œuvre, d’où peut-on extraire du profit ?

Nous voulons les papiers et, comme on dit depuis des années, des vraies maisons pour tous et toutes, la liberté de circulation et la fin de toute politique et dispositif de contrôle et détention.

Aujourd’hui, des Pouilles à la Calabre, nous voulons être écouté.e.s et élargir à tout le pays notre front de lutte : tant que nous n’aurons pas de réponse, nous bloquons Noël.

Uni.e.s contre discrimination, frontières et exploitation ! Pour Noël on ne demande rien, on prend la rue !

Comitato lavoratori delle campagne »

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