Réunion d’information – Participation à l’organisation des cantines de soutien des sans papiers

Nous sommes quelques personnes avec ou sans papiers qui organisons depuis plus d’un an des repas de soutien à Alès et dans ces environs.

Ces cantines sont un moyen pour celles et ceux qui ne peuvent légalement travailler d’obtenir un peu d’argent. Être dans l’attente d’un titre de séjour plonge les individus dans des situations de grande précarité ou d’assistance qui ne sont pas acceptables à nos yeux.

Nous souhaitons aujourd’hui partager cette expérience avec d’autres personnes et organiser de manière régulière ces cantines sur une base de solidarité et d’entraide. L’équipe de la Rétive accepte de mettre à disposition leur local situé à Alès une fois par mois afin de pouvoir réaliser ce projet.

Nous invitons donc toutes les personnes intéressées, avec ou sans papiers, par la mise en place de ce projet collectif à une rencontre conviviale qui se déroulera le :

Mercredi 29 mars à 18 heures

A la Rétive (42 rue du fbg d’Auvergne) à Alès.

A très bientôt !

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Cantine sans frontières ! Samedi 25 mars à Alès

La prochaine cantine de soutien aura lieu Samedi 25 mars à midi à La Rétive.

Cette initiative est proposée afin d’apporter une aide financière à plusieurs familles exilées hébergées aux alentours d’Alès. Elle vise également à développer des liens entre les exilés et leurs différents soutiens afin de renforcer un réseau d’entraide.

La solidarité s’exprime dans un ensemble de pratiques comme les mutuelles, trouver un logement, dépanner une machine à laver, se mobiliser pour empêcher des expulsions, organiser des cantines de soutien, etc. Pour éviter de centraliser et d’institutionnaliser la solidarité, nous encourageons à diffuser et multiplier ces pratiques.

Cette cantine est organisée avec les personnes concernées et l’intégralité de l’argent récolté (le repas est à prix libre) leur sera reversée. Au menu ce samedi, repas arménien !

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Soirée de soutien face aux expulsions – Samedi 18 mars à Saint Jean du Gard

Depuis le démantèlement de la jungle de Calais, des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants ont été déplacés dans des centres dit d’accueil repartis sur tout le territoire. Contrairement à ce qu’il leur avait été annoncé, ces personnes se sont retrouvées isolées dans des conditions souvent très difficiles. Elles doivent faire face aux rouages administratifs et aux risques d’expulsions vers des destinations qu’elles n’ont pas choisies, vers des pays parfois en guerre.

Cette soirée se veut un moment d’échange et de discussion autour des pratiques de solidarité que nous pouvons mettre en place, des moyens de briser l’isolement et de lutter contre les expulsions. Des personnes de différents collectifs en lutte seront présentes pour témoigner.

Discussion suivie d’un repas iranien (prix libre de soutien)
Samedi 18 mars à 18h à Saint Jean du Gard – Maison Mazel au hameau de Falguières (à 2 km du village en direction de St Etienne Vallée Française)

Face aux expulsions : même pas peur !

 

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ALERTE Déportation prévue de Hamid, Érythréen, vers le Soudan

LEGAL SHELTER – LA CABANE JURIDIQUE·JEUDI 2 MARS 2017

Plusieurs collectifs et organisations, dont la Cabane, se mobilisent contre l’expulsion de Hamid, un jeune Érythréen, que la préfecture du Pas-de-Calais est en passe d’expulser vers le Soudan.

La situation a quelque peu changé depuis la première information : il a effectué une demande d’asile en centre de rétention administrative (CRA) et celle-ci a été refusée par l’office français de protection des réfugié.e.s et apatrides (OFPRA).*
Hamid est donc maintenant à la merci de la préfecture du Pas-de-Calais car expulsable au Soudan à tout moment. En effet sa demande d’asile était la dernière démarche suspensive de la déportation, l’appel contre ce refus n’étant pas suspensif.
Du Soudan il sera très probablement renvoyé en Érythrée, comme le sont beaucoup d’Érythréen.ne.s qui vivaient au Soudan jusqu’ici, alors qu’il a quitté cette dictature dans son enfance et que les violations des Droits de l’Humain.e y sont graves et systématiques.
Nous avons déjà parlé de son histoire dans une publication précédente. Rappelons qu’il a été arrêté à Calais et enfermé directement au CRA de Oissel (proche de Rouen) où lui a été notifiée ainsi qu’à un Soudanais la délivrance de laissez-passer par les autorités soudanaises (alors qu’il est Érythréen). Les méthodes employées par la préfecture du Pas-de-Calais dans cette affaire sont – plus que douteuses – trompeuses, manipulatrices et parfaitement indécentes. En effet ils ont été présentés à deux représentants des autorités soudanaises en retenue administrative, au commissariat, de façon non officielle et en leur faisant croire qu’il s’agissait de membres d’une association humanitaire états-unienne et Hamid n’a cessé de répéter qu’il n’était pas Soudanais mais Érythréen.
Pour plus de détails sur son histoire et sur ce qui peut être fait pour lutter contre la déportation d’Hamid, vous pouvez lire les publications suivantes :
https://www.facebook.com/legalshelt…
https://passeursdhospitalites.wordpress.com/…
https://calaismigrantsolidarity.wordpress.com/…
Au delà de cette histoire particulière, n’oublions pas que toute déportation quelle qu’elle soit est contraire à l’article 13 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Humain.e concernant la liberté de circulation.

SOLIDARITÉ ET LIBERTÉ POUR TOUS !

La disparition des frontières et des états-nations, une des solutions définitives aux déportations et à une bonne partie des guerres !

* Comme beaucoup des demandes d’asile dans ces conditions. Car les personnes qui font cette démarche en CRA, ayant commis le crime de ne pas vouloir rester en France – du moins avant d’être menacées de déportation – sont placées en procédure accélérée dans l’examen de leur demande, qui fait peser d’office une suspicion de mensonge sur le récit de vie et des persécutions subies (c’est notamment la procédure appliquée également pour les personnes qui mentent sur leur identité, par exemple). De ce fait leurs droits et leurs garanties dans cette démarche (et donc les chances d’aboutissement positif) sont considérablement réduits par rapport à la procédure dite “normale” : l’entretien oral consécutif au dossier écrit n’est pas systématique, ne donnant ainsi aucun chance à l’exilé de détailler, d’expliquer de potentielles incohérences, etc. ; l’examen en appel de l’éventuelle décision de rejet de la décision devant la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) n’est plus collégial mais à juge unique et cet appel n’est pas suspensif d’une éventuelle expulsion ; et les délais de dépôts et de recours sont réduits.

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Une politique de la mort: Migrations, la Méditerranée et l’Europe

Texte initialement paru sur : http://www.algeria-watch.org/francais.htm

En Libye des centaines de milliers de réfugiés et de migrants, dans leur majorité d’origine subsaharienne, attendent de pouvoir traverser la Méditerranée fuyant les guerres, les dictatures, l’instabilité économique et politique. Ils traversent un pays dévasté et sans loi, en proie à une guerre civile. Ces hommes, ces femmes et ces enfants sont réduits à une main d’œuvre exploitée et sont souvent persécutés, victimes de trafic, d’arbitraire et de mauvais traitement. Cette situation est directement exacerbée par la politique européenne d’exclusion des réfugiés et des migrants.

En effet, l’Union Européenne contraint les pays du sud de la Méditerranée à adopter des législations discriminatoires et des mesures de restriction migratoire drastiques qui non seulement ont des répercussions catastrophiques sur ceux qui transitent par ces pays mais également sur les nationaux qui désirent ou sont contraints de quitter leurs pays pour se rendre en Europe. Depuis les années 2000 en particulier, les pratiques à l’encontre des migrants de passage ou des candidats à la migration ne prennent plus en compte les principes de droit international assurant par exemple à tout ressortissant étranger ou national le droit de quitter « tout pays y compris le sien ». S’ajoute à cela que les pressions européennes exercées en matière d’obligation de réadmission de personnes ayant transité par ces pays contraint ces derniers à une gestion de plus en plus répressive de la migration. L’immigration irrégulière vers l’Europe est transformée en une émigration irrégulière à la charge des pays de départ et de transit. Les candidats à l’émigration sont criminalisés ou refoulés brutalement. Les routes menant vers Europe sont coupées depuis que celle-ci a déterritorialisé la gestion de l’accueil des réfugiés : A l’est, la Turquie bloque l’accès en contrepartie de milliards d’euros ; à l’ouest, le Maroc a érigé une double clôture quasi-infranchissable. Seule la voie centrale par la Libye permet encore un accès. En 2016 plus de 180 000 réfugiés se sont embarqués dans des bateaux de fortune. Au moins 5000 d’entre eux ont péri.

Les guerres, les conflits, les déstructurations économiques engendrées notamment par l’exploitation effrénée des ressources naturelles et des populations jettent sur les routes des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants qui tentent de sauver leur vie ou de chercher un travail pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles restées sur place. Qu’ils viennent d’Afghanistan, de Syrie, d’Ethiopie, du Nigeria ou du Mali pour ne citer que ces pays, ceux qui fuient ne sont pas les plus pauvres et ont souvent une bonne formation scolaire si ce n’est académique. Pour pouvoir arriver en Europe, ils doivent payer rubis sur ongle d’importantes sommes d’argent à des réseaux de passeurs qui n’hésitent pas à les spolier, les exploiter ou les vendre. Ils traversent le désert dans des conditions abominables, sont battus, insultés, humiliés, et parfois tués. Les femmes qui appréhendent les viols dont sont victimes un très grand nombre d’entre elles, se munissent de contraceptifs pour éviter de tomber enceintes. Au bout du périple se trouve la Libye, véritable porte de l’enfer, de laquelle ils espèrent enfin partir en bateau pour l’Europe.

Groupe paramilitaire surveillant la côte de Zuwara

Les geôles européennes délocalisées au Maghreb ?
Depuis la chute du régime de Kadhafi, le rôle de suppléant des politiques restrictives migratoires européennes n’est plus assuré alors que le nombre de réfugiés ne cesse d’augmenter. L’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) estime en août 2016 le nombre de migrants en Libye à 277 000 parmi lesquels l’UNHCR a enregistré environ 38 000 réfugiés et demandeurs d’asile dont la moitié est composé de ressortissants Syriens (1). Le nombre réel de personnes en situation irrégulière dans le pays est certainement bien plus élevé (Le magazine allemand Der Spiegel donne le chiffre de 700 000 personnes) (2). La plupart arrivent par l’Egypte, le Tchad, le Soudan et le Niger. Face à cette situation, les Européens multiplient les plans et les initiatives en vue de contraindre les Libyens à stopper les départs de leurs côtes. Or le pays, depuis l’intervention militaire occidentale en 2011, est en proie à une guerre civile, et trois groupes politiques se disputent le pouvoir et la légitimité à côté d’une multitude de milices sur lesquelles personne n’assure d’autorité effective. Cet état de fait ne dissuade cependant pas les Occidentaux de s’immiscer dans le conflit libyen. Les Européens misent sur le premier ministre Fayez al-Sarraj, afin de l’impliquer dans la mise en place d’un sorte de « Mur de la Méditerranée » pour bloquer les départs de migrants vers l’Europe.

Début février 2017, les dirigeants européens qui se réunissaient à Malte ont élaboré un plan en 10 points pour lequel sont alloués 200 millions d’euros. Dans le catalogue de mesures requises figurent le renforcement de la formation des garde-côtes libyens et la fourniture de matériel plus performant ; l’installation de camps de réfugiés avec la participation de l’UNHCR et de l’OIM ; le financement de retours volontaires dans les pays d’origine ; le contrôle des frontières du sud de la Libye. Les autres mesures « caritatives » présentées ne peuvent masquer l’objectif réel de cette entreprise qui consiste à empêcher les réfugiés de prendre la mer. Et s’ils y parviennent qu’ils soient rapidement rapatriés en Libye avant d’avoir atteint les eaux internationales où, jusqu’à présent encore, ils doivent être secourus en cas de péril, au nom du respect du principe de non-refoulement inscrit dans les droits européen et international.

L’Europe prévoit également d’intensifier sa collaboration avec les garde-côtes libyens, notamment en les intégrant dans le réseau des autres garde-côtes méditerranéens mais également l’« opération Sophia » (lutte contre la contrebande) et l’« Opération Triton » (contrôle et défense des frontières italiennes avec des moyens militaires) de l’agence Frontex ce qui permettrait à ces derniers de diriger la marine de guerre libyenne vers les bateaux de réfugiés afin de les ramener vers la Libye.

D’autres mesures sont en discussion parmi lesquelles l’enfermement des réfugiés dans des endroits « sûrs » à l’instar de ce que fait l’Australie qui parque des réfugiés sur une île avant de traiter leur sort au cas par cas. Il est également prévu de mener des négociations avec les pays voisins de la Libye afin qu’ils acceptent de reprendre les personnes passées par leur territoire. Si jusqu’à présent des pays comme la Tunisie et l’Algérie refusent d’installer des camps de réfugiés fermés, certains gouvernements européens les poussent à conclure des accords bilatéraux sous prétexte de « lutte contre les migrations clandestines, le trafic d’êtres humains et le renforcement des frontières ». Alors que les dispositions prises par ces deux pays en terme de législation et de procédures d’expulsion ne correspondent pas aux attentes de leurs partenaires européens, force est de constater que leurs politiques migratoires s’alignent progressivement à ces demandes. Une « instance de lutte contre la traite des personnes » vient d’être mise en place en Tunisie qui sous couvert de lutte contre les trafiquants de migrants va criminaliser ces derniers. En Algérie, une recrudescence de la répression envers des migrants a été constatée ces derniers mois avec des rafles et des opérations d’expulsion de masse de ressortissants subsahariens.

L’Italie a d’ores et déjà non seulement passé un accord avec la Tunisie mais également avec le gouvernement d’al-Sarraj en Libye prévoyant d’une part la formation des garde-côtes mais également la mise en place de camps placés sous le contrôle exclusif du ministère de l’intérieur libyen. Les réfugiés qui y seront détenus seront soient refoulés vers leurs pays ou encouragés à un retour volontaire.

La fermeture du corridor Libyen
Le cynisme et l’inhumanité des institutions européennes ne connaît pas de limite face à un pays où l’effondrement de toutes les structures administratives et sociales ont été provoquées par leur intervention militaire en 2011. La conséquence en est l’abandon des réfugiés aux mains de potentats locaux et de milices qui les séquestrent ou les exploitent. Dans un rapport rédigé par l’ambassadeur allemand du Niger, les lieux de détention sont qualifiés de semblables à des « camps de concentration ». Des passeurs enferment des milliers de réfugiés dans des « prisons privées » dans lesquelles « les exécutions, les tortures, les rackets et les viols » sont systématiques. Il y est également mentionné des « abandons dans le désert ». Ces informations confirment les témoignages de personnes arrivées en Europe recueillis par les organisations de défense de droits de l’homme (3). Elles font état d’exécutions de personnes incapables de payer les passeurs, de rançonnement des familles de réfugiés dans leurs pays d’origine, de travail forcé, de trafic de détenus. Des femmes séquestrées ont rapporté avoir systématiquement été violées par des geôliers ou des miliciens qui sembleraient également enrôler des sub-sahariens en leur sein (4). Les garde-côtes libyens quant à eux sont connus pour le traitement brutal qu’ils réservent à ceux qu’ils arrêtent en pleine mer. Les naufragés sont alors de nouveau incarcérés et subissent les mêmes sévices. Certains des réfugiés abandonnent l’idée de partir et tentent de retourner dans leurs pays au péril d’être à nouveau enlevés.

L’Union européenne est, bien entendu, parfaitement informée du détail de ces faits. Elle est directement responsable de cette situation. Les mesures préconisées ainsi que les fonds qu’elle envisage d’investir pour ses projets de « containment », en particulier en Libye, ne peuvent qu’aggraver les pratiques criminelles évoquées ici. Si les différents projets sont adoptés, il faut inévitablement s’attendre à une augmentation du nombre de morts en Méditerranée.

Une conception exclusivement sécuritaire et l’approche sélective en termes de rentabilité des migrants, parce que l’Europe a besoin de ces derniers mais en réclame la gestion exclusive, ne peuvent être les critères d’une politique migratoire respectueuse des droits et de la dignité humaine. Cette orientation est d’autant plus absurde qu’elle s’inscrit – en toute connaissance de cause – au contraire d’une irrépressible tension démographique. La pression migratoire sur les Etats du nord de l’Afrique ne pourra que croître dans les années à venir et ces Etats, eux-mêmes fragilisés (quand ils n’ont pas virtuellement disparu comme en Libye) sont mis en péril par une stratégie européenne aussi aveugle qu’inhumaine.

Salima Mellah, 20 février 2017

Notes :

1.  United Nations Support Mission in Libya, “Detained and dehumanised » Report on human rights abuses against migrants in Libya , 13 December 2016

2.  Susanne Koelbl, Ein Traum, der qualvoll endet, Spiegel-Online, 12 février 2017,

3. Manuel Bewarder, Alfred Hackensberger, Christoph B. Schiltz , Auswärtiges Amt kritisiert „KZ-ähnliche Verhältnisse“, Die Welt, 29 janvier 2017.

4.  Libya al-mustakbal, 3 février 2017, ليبيامعضلة اللاجئين – نُذر أزمة جديدة على مشارف أوروبا

 

 

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Business et migration, quelques articles

Le marché sécuritaire et de l’armement est depuis des années en pleine expansion et se développe particulièrement dans le domaine de la surveillance des frontières et de l’enfermement des exilés. Construction et privatisation des centres de rétention, marché de l’accueil « humanitaire », fermeture des voies maritimes et terrestres, nouvelles technologies de surveillance… c’est en milliards d’euros que se comptent les investissements liés à la gestion des flux migratoires.

Lorsqu’il s’agit de renflouer tout un pan de l’économie européenne et de maintenir à distance les indésirables, états et entreprises œuvrent main dans la main afin de débloquer autant de fonds que nécessaire. La machine à expulser et à enfermer est une affaire bien juteuse en parfaite adéquation avec un système politique et financier tirant comme à son habitude profit de l’exploitation humaine et de la misère qu’il engendre. La politique de non accueil et de rejet des exilés menée en Europe n’est pas liée à une incapacité budgétaire ou à une quelconque menace, mais bien à une volonté réfléchie et dictée par la quête de profit.

A lire, un article sur la sécurité aux frontières et le « marché de la peur » : voir ici.

Un article (de 2014) sur le business de la migration : voir ici.

Un article sur l’accueil des exilés et la privatisation des lieux d’enfermement en Suisse : voir ici.

Un rapport sur la détention des migrants en Europe : voir ici.

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Réunion publique au Vigan : Migrants et solidaires à l’épreuve de la loi

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Samedi 25 fév. à 20H au LSOA Burrida de Genova (Italie)

Discussion publique par les copains du Manba et de Gènes…

POUR UNE COOPÉRATION TRANSFRONTALIÈRE CONTRE LES EXPULSIONS ET POUR LA LIBERTÉ DE CIRCULATION !
NON à la mécanique de refoulements France/Italie, depuis les CAO et à la frontière Roya/Vintimille, permis par le règlement Dublin !

Qu’advient-il des exilé.es refoulés côté italien ? État des lieux des camps en Italie, de l’effectivité de l’accès à l’asile, de la répression et des expulsions via les accords de coopération avec la Libye et d’autres pays africains.

Alors que les exilé.es des CAO sont en lutte contre le règlement Dublin, afin de pouvoir déposer une demande d’asile en France, quelles sont nos perspectives de lutte commune avec l’Italie ?

Le camp “humanitaire” d’Hidalgo à Paris est en “crise” : 80 % des personnes qui y transitent sont dublinées, placées dans une attente incertaine et sans ressources. Au sud des Alpes françaises, les refoulements continuent à la frontière franco-italienne au nom du règlement Dublin. Comment enrayer la machine à refouler vers l’Italie ?

Côte italien, des bus quittent 2x par jour Vintimille avec à bord des migrants mis de force pour leur faire faire machine arrière vers les camps/hotspots du sud de l’Italie, où ils sont triés et pour certains expulsés, vers la Libye ou d’autres pays africains au titre de l’externalisation des frontières de l’Europe : quelle stratégie face à la répression quand elle est sous-traitée aux pays du sud de l’Europe et de la Méditerranée ?

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ALÈS – 21/02 – Rassemblement contre la violence d’État

FACE AUX VIOLENCES D’ÉTAT : AUTODÉFENSE COLLECTIVE !

L’agression de Théo par les flics aura été celle de trop.

Depuis plus de deux semaines, les actes de révolte face à la police se multiplient, la liste s’allonge de jours en jours. À Aulnay-sous-bois, Bobigny, Argenteuil, aux Ulis, Dijon, Bordeaux, Rennes, Montpellier,… les gens descendent dans la rue pour exprimer leur ras le bol vis à vis des forces de l’ordre qui humilient, mutilent et tuent.

Les politiques ne cessent de répéter les appels au calme : « ayez confiance en la Justice ! ». Comme si l’institution qui envoie nos proches et nos amis en prison avait pour habitude de condamner les auteurs de « bavures ». Nous n’avons confiance ni dans l’un, ni dans l’autre. La police, la justice et la prison sont les rouages d’un même mécanisme d’oppression et de contrôle social. L’État a le monopole de la violence pour mater les pauvres et imposer l’exploitation. Les violences policières relèvent ainsi du pléonasme. Au final, qu’est ce qu’une « bavure » ? La police est nécessairement violente, et c’est cette violence qui permet de faire accepter l’ordre et la production marchande, qui fait peur et empêche les révoltes. L’intensification des mesures répressives va aller de pair avec la dégradation de nos conditions de vie. L’état d’urgence, la loi sur la légitime défense, le recrutement massif de réservistes, la construction d’une trentaine de nouvelles prisons préfigurent des réformes économiques douloureuses. Chaque jours, la police gaze, matraque, éborgne et tue. Exprimons notre solidarité massivement dans les manifs, lors des contrôles, lors d’expulsions locatives ou de reconduites à la frontière… soyons nombreux à nous soutenir les uns les autres et à ne pas laisser faire. Retrouvons nous pour ne pas subir la prochaine offensive et mettre en commun nos moyens face à ce monde et sa police !

RASSEMBLEMENT MARDI 21 FÉVRIER
SOUS-PRÉFECTURE D’ALÈS – 18h30

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Manifestation devant le CRA du Canet le 17/02

Ce vendredi 17 février, après la manifestation contre les violences policières, un rendez-vous est donné dès 21 heures place des Etats-Unis pour protester contre le CRA et porter un message de solidarité à tou-te-s nos ami-e-s enfermé-e-s là-bas.

C’est le 17 février dès 21 heures, place des Etats-Unis au Canet.

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