Soutien à Abdelaziz EL AHMED

Aziz, Syrien herbergé depuis plus d’un andans les Cévennes a reçu une convocation de la préfecture pour le 6 avril dans le cadre d’une procédure d’expulsion vers la Grèce…

Pour le soutenir, voilà une pétition que vous pouvez signer par mail (explications ci-dessous).

Un rassemblement aura lieu le 6 avril à 8h45 devant la préfecture, Faubourg Montbel, pour le soutenir.

Merci de diffuser ce mail

Patricia Grime

Aziz avait envoyé une demande de titre de séjour à la préfecture.

La réponse est une convocation mercredi 6 avril, à 9h, à la préfecture dans le cadre d’une procédure d’expulsion vers la Grèce…

Voici la pétition pour le soutenir.
N’hésitez-pas à faire suivre à vos contacts

Pour signer :

– Cliquer pour envoyer un mail à  resf.48@icloud.com

– Copier et compléter le texte suivant :

Je signe la lettre de soutien à d‘Aziz El Ahmed.
Nom :
Prénom :
Profession, activité… :
Commune :

(Si vous êtes retraité, c’est mieux de préciser votre ancienne activité)

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Accueil sélectif aux frontières européennes : du racisme des politiques migratoires

22 mars 2022

Accueil sélectif aux frontières européennes : du racisme des politiques migratoires

https://migreurop.org/article3095.html?lang_article=fr

Communiqué sur la situation en Ukraine

« Les ministres (de l’Intérieur) de l’Union européenne (UE) se sont accordés aujourd’hui unanimement sur la mise en place d’un mécanisme de protection temporaire pour répondre à l’afflux de personnes déplacées en provenance d’Ukraine » [1]. C’est dans ces termes que la France, qui préside actuellement le Conseil de l’UE, s’est félicitée par la voix de son ministre de l’Intérieur de l’accord historique de la mise en œuvre, pour la toute première fois, de la directive européenne sur la protection temporaire de 2001, lors de la réunion du Conseil « Justice et affaires intérieures » du 3 mars. « Cette décision reflète le plein engagement de l’Union européenne à afficher sa solidarité à l’égard de l’Ukraine et à assumer son devoir à l’égard des populations victimes de cette guerre injustifiable », a-t-il ajouté.

Ce mécanisme de protection, demandé à plusieurs reprises par la société civile pour d’autres groupes de personnes exilées – les Syrien⋅ne⋅s en 2011 ou les Afghan⋅e⋅s à l’été 2021 – n’avait jamais été jusque-là appliqué [2]. Par ailleurs, depuis le début de l’invasion militaire russe de l’Ukraine, les pays limitrophes – tels que la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie – qui ont, au cours des dernières années, pratiqué une politique de rejet et d’hostilité à l’égard des personnes en exil tentant de traverser leurs frontières, se sont rapidement organisés pour accueillir les Ukrainien⋅ne⋅s fuyant la guerre. Ailleurs en Europe, des États qui, il y a peu, criminalisaient la solidarité manifestée par une partie de la population avec les exilé⋅e⋅s l’encouragent au contraire à l’égard des déplacé⋅e⋅s ukrainien⋅ne⋅s.

L’Europe aurait-elle décidé d’en finir avec la guerre aux migrant⋅e⋅s qu’elle mène depuis plus de 30 ans ? Rien n’est moins sûr. Bien que ces initiatives récentes ne puissent être que saluées – la population ukrainienne en fuite doit absolument être accueillie – elles sont révélatrices de l’hypocrisie de la politique européenne et des politiques nationales qui pratiquent une hospitalité à deux vitesses en continuant à opérer un tri entre les « bons » réfugié⋅e⋅s et les « mauvais » migrant⋅e⋅s afin de tenir à l’écart et nier les droits des populations du Sud global.

En effet, alors que le gouvernement polonais soutient que « les réfugiés fuyant l’Ukraine en guerre entrent en Pologne quelle que soit leur nationalité  » [3], nombreux sont les témoignages des personnes originaires d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient résidant en Ukraine qui font état des pratiques discriminatoires et racistes qu’elles ont eu à subir de la part des garde-frontières ukrainiens et polonais. Des centaines d’entre elles ont été bloquées dans les gares ferroviaires ou aux frontières, y compris des femmes avec leurs bébés, lors du passage à la frontière. Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des personnes attendant, dans un froid intense, d’être autorisées à quitter le territoire ukrainien, tandis que d’autres ont dû rebrousser chemin ou s’organiser pour franchir collectivement les barrages [4].

Au mépris de ces témoignages concordants, le porte-parole des garde-frontières ukrainiens a déclaré : « Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, ces personnes ont peut-être été refoulées parce qu’elles essayaient de griller la priorité dans la file d’attente » [5]. Le ministre de l’Intérieur français est allé jusqu’à affirmer que «  les Polonais eux-mêmes ont dit que tout le monde était accueilli en Pologne et dans le reste de l’Union européenne », rapportant que « l’ambassadeur de la Pologne a[vait] évoqué le fait que c’était notamment une utilisation russe pour déprécier le travail  » fait par les autorités de ce pays [6].

Tant les pratiques de tri aux frontières de l’UE que le mécanisme de protection temporaire mis en place à l’heure de l’exode de la population vivant en Ukraine sont discriminatoires, puisqu’ils engendrent un choix à opérer parmi les personnes à protéger [7]. Ces pratiques visant à limiter l’arrivée des citoyen⋅ne⋅s du Sud global s’inscrivent dans la continuité de la politique raciste de l’UE et de ses États membres au cours des dernières décennies.

En effet, il y a à peine quelques mois les autorités polonaises érigeaient ainsi des barbelés et des murs à la frontière biélorusse comme seule réponse à l’arrivée des femmes, des hommes et des enfants en provenance des pays tels le Yémen, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, ou la République démocratique du Congo (RDC) parmi d’autres, au prétexte qu’il s’agissait de « migrant·e·s » instrumentalisé⋅e⋅s par le chef d’État biélorusse.

Un peu plus tôt, après la prise de pouvoir par les Talibans à Kaboul, les pays européens aujourd’hui « accueillants » s’organisaient pour fermer leurs frontières aux milliers de personnes cherchant à fuir l’Afghanistan, alléguant comme l’a fait la France, que « l’Europe ne peut pas à elle seule assumer les conséquences de la situation actuelle [et que] « nous devons anticiper et nous protéger contre les flux migratoires irréguliers importants  » [8].

Ce que cachent mal les discours et pratiques à géométrie variable que nous observons aujourd’hui porte un nom : le racisme, c’est-à-dire la croyance en une hiérarchie des êtres humains et la production d’un rapport de domination pour tenter de rendre opérante cette hiérarchisation. L’idéologie raciste se masque le plus souvent derrière des atours présentables, dans des arguties telles que : « La place de ces gens-là est chez eux, à aider leur pays à sortir de la misère  », « ils doivent être accueillis dans les pays limitrophes au Sud, dont la culture dominante est proche de la leur… », ou encore « dans la migration, ils se mettent en danger et se font la proie des passeurs  ». Mais elle apparaît pour ce qu’elle est en période de crise, quand refont surface les discours alarmistes qui, chez les responsables politiques et dans certains médias, attisent la peur de l’invasion.

Pour commenter la décision de l’UE de déclencher le mécanisme de protection temporaire, la Commissaire européenne aux Affaires intérieures, Ylva Johansson, parle d’un « changement de paradigme », et on entend volontiers dire dans les médias que les Européens auraient retrouvé « le sens de l’accueil » [9]. C’est oublier que, comme on le voit aujourd’hui, la légitimité des souffrances se mesure à l’aune des origines et de la couleur de la peau.

Des exilé⋅e⋅s se mobilisent depuis des mois pour défendre leur droit à la protection et à quitter un pays où leur vie est en danger et n’ont toujours pas vu cet accueil se matérialiser. A l’image de celles et ceux sur la route des Balkans [10], ou bloqué⋅e⋅s dans le sud de la Tunisie [11], ou encore en Libye qui ne sont pas dupes : « Ils affirment que les Ukrainiens sont différents, qu’ils sont des programmeurs informatiques et qu’ils ont une histoire bien connue, contrairement aux Africains dont le passé est marqué par la pauvreté. Les Ukrainiens sont désormais accueillis dans des pays qui ont fermé leurs portes aux réfugiés du Moyen-Orient et d’Afrique » [12]. Si nous exprimons toute notre solidarité avec les exilé⋅e⋅s ukrainien⋅e⋅s, nous joignons nos voix à celles de toutes les personnes qui sont bloquées et maintenues sciemment à distance des frontières européennes.

Aujourd’hui l’UE fait pour les exilé⋅e⋅s Ukrainien⋅ne⋅s ce qu’elle a longtemps prétendu impossible : permettre la mobilité des personnes en quête de refuge et la reconnaissance de leurs droits plutôt que de chercher à les bloquer à tout prix. Cette brèche ouverte avec la mobilisation exceptionnelle dont font preuve aujourd’hui les Etats membres démontre que, contrairement à ce qu’elle a toujours dit, l’UE a la capacité d’accueillir un très grand nombre d’exilé⋅e⋅s. Le réseau Migreurop réclame que cet élan de solidarité et d’accueil soit étendu à toutes les personnes quelles que soient l’origine, la nationalité, la couleur de la peau, la classe, etc.

Seule la liberté de circuler de toutes et tous pourrait enfin mettre un terme à l’apartheid global imposé à travers les frontières.

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Rencontre du film documentaire – Saint jean du Gard – 2 et 3 avril 2022

L’ASSOCIATION ABRAHAM MAZEL PRÉSENTE

16ES RENCONTRES DU FILM DOCUMENTAIRE

« LUTTES ET RESISTANCES » VISAGES DE l’IMMIGRATION

2|3| avril 2022

SAINT-JEAN-DU-GARD SALLE STEVENSON

PROGRAMME

samedi 2 avril 2022
17 H 30 • film « BONS BAISERS DU BLED »
Linda Bendali, 2021, 52 min
Dans les années 70, débute l’âge d’or des vacances au bled. Direction : le Maroc, l’Algérie ou la Tunisie. Pour les parents, ce retour aux sources est une nécessité. Pour leurs enfants, ceux qu’on appelle la deuxième génération, la quête est surtout identitaire. C’est avec une nostalgie joyeuse que cette deuxième génération, âgés aujourd’hui de 35 à 59 ans, nous racontent comment ces vacances ont forgé leur identité, à la croisée des deux cultures.
Présentation d’actions locales par le collectif Réfugiés St Jean, le projet Caravane solidaire…

19 H 30 • pot d’accueil et Restauration

20 H 30 • film « Marie-José vous attend à 16 h »
Camille Ponsin, 2021, 94 min
Marie-José Tubiana sait tout du Darfour où elle a passé sa vie d’ethnologue. À 90 ans, elle reçoit des rescapés du génocide qui frappe la population de cette région du Soudan depuis 2003. Avec de vieilles cartes et ses connaissances du terrain, elle peut confirmer leurs histoires et les aider à obtenir l’asile politique en France.
Grand prix documentaire national au Fipadoc 2022.
Débat en présence de Marie-José Tubiana et du réalisateur.

dimanche 3 avril 2022
15 H • film « leur Algérie »
Lina Soualem, 2021, 72 min
Après 62 ans de mariage, les grands-parents de Lina, Aïcha et Mabrouk ont décidé de seséparer. Ensemble, ils étaient venus d’Algérie en Auvergne, à Thiers, il y a plus de 60 ans,et côte à côte ils avaient traversé cette vie chaotique d’immigrés. Pour Lina, leur sépara-tion est l’occasion de questionner leur long voyage d’exil et leur silence.
Prix de la première œuvre au Festival Cinemed 2020, prix France TV au Festivalinternational de films de femmes de Créteil 2021, prix du public au Festival de cinéma africain de Tarifa 2021.
Débat animé par la réalisatrice (sous réserve) et Philippe Lafaye de Micheaux.

17 H • FILM « Les Sauteurs »
Estephan Wagner, Moritz Siebert, Abou Bakar Sidibé, 2016, 80 min
À la frontière marocaine se trouve la ville de Melilla, une enclave espagnole entrel’Afrique et l’Europe. Sur la montagne qui la surplombe, plus de mille migrantsafricains contemplent la barrière qui les sépare de « l’Eldorado ». Abou – le filmeur et le filmé – est l’un d’eux. Armé de sa petite caméra DV, il témoigne de sa vie quotidienne et de ses nombreuses tentatives pour sauter la fameuse barrière.
Prix Amnesty International au Millennium Docs Against Gravity, prix du film international au Lichter Filmfest Frankfurt International, prix Tasca D’Almerita et prix du meilleur montage au Salina DocFest, prix White Goose au DMZ Docs, prix du meilleur réalisateur émergent au Porto/Post/Doc.
Débat sur le mythe de l’Eldorado animé par les auteurs de « Ni or ni maître. Montagne d’or et consorts ».

19 H 30 • Restauration

20 h 30 • film « Déplacer les montagnes »
Lætitia Cuvelier, Isabelle Mahenc, 2019, 80 min
Dans nos montagnes, là où nous avons choisi de vivre, nous voyions des espaces de liberté, des cols, des passages et des invitations au voyage.Nous avons vu une frontière se dessiner, de la violence contre les personnes exilées, des drames et des élans de solidarité. Nous avons vu des portes s’ouvrir, des liens se nouer à la croisée de ces chemins d’exil et d’hospitalité.
Nous avons eu envie de faire raconter cette aventure par ceux qui arrivent et ceux qui les accueillent. Parce que cette histoire de rencontres dit quelque chose de nous et du monde dans lequel nous vivons.
Grand prix du jury et prix des lycéens du Festival caméra des champs 2019.
Débat en présence de la réalisatrice Lætitia Cuvelier.

Participation libre (à l’appréciation des participants)
L’argent collecté sert à payer les frais de voyage, l’hébergement, les repas de nos invités, les droits de projection des films, les affiches, les programmes et une partie du travail des unes et des autres, etc.
Avec le soutien des commerçants et de la mairie de Saint-Jean-du-Gard, du conseil départemental du Gard, des médias locaux et d’un grand nombre de bénévoles. Nous les remercions tous.
Renseignements : maison.mazel@gmail.com
http://www.abrahammazel.eu/
06 56 76 96 90
Programme sous réserve de changement de dernière heure. Dans le respect des règles sanitaires en vigueur.

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EMILIO LIBERO! RASSEMBLEMENT À LA PRISON D’AIX-LUYNES – 12 fevrier

EMILIO LIBERO! RASSEMBLEMENT À LA PRISON D’AIX-LUYNES – 12 fevrier
https://www.facebook.com/comitatoemiliolibero/

Samedi prochain, 12 février, nous serons en France, devant la prison d’Aix Luynes, où est détenu Emilio Scalzo, un de nos copain et frères, militant du mouvement NO TAV et NO BORDER.

Frappé par un mandat d’arrêt européen, demandé par le tribunal de Gap et accordé par les instances judiciaires italiennes, Emilio est incarcéré en France depuis le 3 décembre 2021.

Lors de l’une des manifestations que nous organisons depuis des années à la frontière du Montgenèvre, l’un des lieux symboliques pour dénoncer la persécution des migrants par les États européens, Emilio a été accusé de violence envers un gendarme français. Si le droit à la résistance et à la légitime défense est un crime, nous en sommes tous accusés.

Il est maintenant en prison, dans l’attente de son procès, en vertu d’une mesure sans précédent d’extradition préventive.

Son crime ? Celle de la solidarité. C’est un homme droit et doux, qui s’engage depuis des années non seulement pour la protection de l’environnement, mais aussi pour la défense des derniers, femmes, hommes et enfants qui traversent quotidiennement la vallée de Suse, dans l’espoir de rejoindre la France, où beaucoup ont des parents et où ils espèrent tous trouver accueil et dignité. Ce ne sont pas des touristes, mais des gens qui fuient la guerre, la faim, le pillage des ressources naturelles, des gens qui cherchent à déterminer leur propre destin, en dehors des frontières auxquelles le colonialisme et l’impérialisme du Nord du monde les ont condamnés, et qui élèvent aujourd’hui contre eux des murs frontaliers armés.

Dans nos montagnes, où passe la frontière armée, ce n’est pas l’hiver qui fait des victimes, mais la violence de la police et des États qui a déjà causé la mort d’au moins 9 personnes, dont 2 seulement depuis le début de l’année.

Emilio est engagé depuis des années pour ces personnes humiliées et offensées, les soutenant concrètement de sa main forte et douce.

Mais Emilio n’est pas seul : avec lui, il y a le mouvement NO TAV, il y a la vallée de Susa que le parti transversal du business et de la guerre voudrait dégrader écologiquement et socialement pour en faire un couloir de transit dédié aux marchandises, au capital et aux armées et refusé aux personnes. Et il y a ceux qui luttent contre l’injustice sociale, parce qu’ils continuent à sentir sur leur joue la gifle donnée à n’importe qui, de n’importe où dans le monde.

Contre le pouvoir qui répond aux besoins par la répression, pour l’autodéfense populaire des derniers et des persécutés, contre la réponse carcérale aux exploités et à ceux qui luttent, nous appelons à l’engagement de tous et toutes.

Nous vous invitons à participer avec nous au rassemblement en solidarité pour Emilio et pour tous les prisonniers, contre toutes les frontières.

SAMEDI, 12 FÉVRIER 2022, 13 h.

PRISON D’AIX LUYNES

EMILIO LIBRE, LIBRE MAINTENANT !

TOUS LIBRES TOUTES LIBRES

Comité de soutien Emilio Libero

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Rassemblement contre l’extrême droite – Alès 9 janvier 2022

Rassemblement contre les idées d’extrême-droite et la dissolution de la Ligue du midi.

Dimanche 9 janvier 2022

Alès 14h30 place des martyrs

Prises de paroles, stands info, ambiance musicale et animations pour les petits.

Le dimanche 9 janvier 2022 rassemblons-nous pour dire non aux idées d’extrême droite et réclamons la dissolution de la ligue du midi. Soyons nombreux.ses !!

Vivre ensemble c’est possible en opposant aux idées d’extrême-droite qui divisent et au pouvoir de l’argent qui en profite, l’égalité, la justice sociale et la démocratie citoyenne !

 

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Journée internationale des migrant.e.s 18/12 à Nîmes !!

SAMEDI 18 DÉCEMBRE 2021 – 14 H 30 – DÉPART DE LA MARCHE PRÉFECTURE
JOURNÉE INTERNATIONALE DES MIGRANT·E·S

D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité « Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969).

Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité. Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités. Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte. Mais notre pays est en danger et nous appelons à la mobilisation générale. Pour l’avenir. Si la planète brûle et si le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Viser cela ne fait que nourrir l’incendie.

Nous dénonçons toutes les formes de racisme, d’islamophobie et d’antisémitisme. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès et l’abrogation de la loi contre le séparatisme. Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.

Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi sécurité globale, la vérité et la justice pour les victimes de violences policières, la suppression des Interdictions de Retour sur le Territoire Français (IRTF) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative (CRA) tel celui de Nîmes.

Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration ne sont pas seulement faux économiquement, ils ne font que justifier toutes les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales et aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.

Nous revendiquons l’égalité des droits pour tous et toutes, à la santé, au logement, à l’éducation et à des revenus décents. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.

Pour la soliNïmesdarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. A faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion.

A Nîmes et dans le Gard, nous appelons à la solidarité plus particulièrement avec :

 Les familles étrangères en attente d’un titre séjour, laissées sans droit malgré la loi, ainsi que celles de la rue Pierre Sémard ou d’ailleurs qui luttent pour leur régularisation et leur droit au logement ;

 Les mineurs non accompagnés, pour un accueil inconditionnel et respectueux des droits de l’enfant, contre la pratique des tests osseux ;

 Les étrangers qui subissent les refus au guichet, la multiplication des récépissés de courte durée et le non-respect par la Préfecture des règles d’examen des dossiers et des délais ;

 Les femmes étrangères victimes de violence et doublement pénalisées.

Départ de la marche
SAMEDI 18 DÉCEMBRE à 14 h 30
PRÉFECTURE – Avenue Feuchères Nîmes

A l’issue de la marche nous partagerons musique et préparations sucrées apportées par chacun·e

A l’appel de : Ados Sans Frontière Nîmes, AFPS Nîmes, AMI, Amitié France Algérie, Amnesty International Alès, Amnesty International Nîmes, APTI, ATTAC Nîmes, CCFD – Terre Solidaire 30, CIMADE, CNT 30, CO.SO.MI, Collectif d’accueil des migrants Aigues Vives Aubais, Collectif Fénîmistes !, Collectif Ganges Solidarités, Continuons Ensemble Gard, DAL 30 (Droit Au Logement Nîmes et environs), EELV Nîmes, FA 30-84, Génération·s, GREF (Groupement des Éducateurs sans Frontières), La France Insoumise Nîmes, LDH Section de Nîmes, OIP Groupe de Nîmes, PCF Section de Nîmes, POI 30, Place Publique Gard, Réfugiés Bienvenue, RESF Alès, RESF Nîmes, SOCOOP Solidarité et coopération internationale, Solidaires 30, Union Locale CGT Nîmes, UNIRS 30.

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Appel pour soutenir Abdou à Nîmes!!!

On relaie cet appel urgent en provenance de Marseille pour se mobiliser contre une expulsion.

RDV DEMAIN LUNDI 22 NOVEMBRE à la COUR D’APPEL DE NÎMES à 9h30 (1 bd de
la Libération, salle 2030, 1er étage, côté greffe civil) !!

Soyons nombreux.ses !!

Merci de relayer.

 

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Chronique d’une lutte permanente (oct. 2021)

(Article paru initialement dans l’Épisode Cévenol n°23).

La haine et la violence dirigées contre les exilés ne s’expriment pas que sur les plateaux télés. L’actuelle banalisation des discours xénophobes, si elle prolifère aussi aisément que dangereusement en cette période pré-électorale, s’inscrit dans un contexte de rejet migratoire déjà largement ancré en Europe. Les théoriciens du mythe de la « peur de l’étranger » ou du « grand remplacement » bénéficient à la fois d’un terrain propice pour répandre leurs idées, mais également, apportent une caution idéologique au durcissement des politiques migratoires mené depuis des années. Ainsi, la pratique alimente le discours, et le discours légitime la pratique. La boucle est quasiment bouclée, et il ne reste plus aux gouvernants que de pointer du doigt, quand ce n’est réprimer, les initiatives de soutien et de luttes solidaires, celles pourtant les plus directement à même de contrer cette logique infernale.

30 septembre 2021, Riace. La justice italienne condamne Domenico Lucano, ancien maire de la petite ville de Riace, à une peine de treize ans et deux mois de prison, assortie d’une amende de 750 000 euros. C’est une peine démesurée qui est infligée à celui qui depuis des années organisait dans son village l’accueil de dizaines d’exilés débarqués sur les côtes de Calabre. Alors que la politique d’accueil unique et exemplaire menée à Riace avait fait du village et de son maire les symboles d’un projet de société alternative fondé sur l’entraide, sa condamnation est largement perçue comme une énième attaque contre la solidarité avec les personnes migrantes. L’accueil des personnes exilées à Riace allait au-delà d’un objectif purement humanitaire. En l’organisant, Domenico Lucano a voulu démontrer qu’il était tout à fait possible de construire un modèle de cohabitation viable dans un contexte socio-économique difficile, à l’opposé de la vision étatique qui ne conçoit cet accueil qu’au prisme de l’assistance et de l’exclusion, minimisant voire ignorant l’autonomie des personnes migrantes. Cette condamnation est bel et bien un jugement politique. Parce qu’elle sanctionne, au-delà de ce qui est imaginable, une expérience alternative de société, de communauté, qui va à l’encontre de celle que voudrait imposer une droite xénophobe et souverainiste.

7 octobre, Montpellier. Huit jeunes Africains sans-papiers sont arrêtés sur le quai de la gare quelques heures avant le début du contre-sommet Afrique-France organisé par un collectif d’organisations locales et nationales. La préfecture de police et le Ministère de l’intérieur ont été prévenus bien en amont de cet événement et n’ont interdit ni les réunions, ni les manifestations au programme. Pourtant le matin du 1er jour de ce contre-sommet, la préfecture a envoyé des policiers procéder à des arrestations ciblées et discriminatoires sur le quai de la gare. Seul ce groupe de Maliens, de Sénégalais et d’Ivoiriens, qui avait pris le train au sein d’une délégation de 24 membres de différents collectifs de la région parisienne, a été arrêté et emmené en garde à vue. Ils ont été contrôlés au faciès parce qu’ils étaient Africains, venus contester en groupe et de manière organisée, et jeter la lumière sur la face cachée du « Nouveau Sommet Afrique-France » et la politique du gouvernement. Deux d’entre eux ont été transférés en centre de rétention avant d’être enfin libérés 5 jours plus tard grâce entre autres à une riposte et une mobilisation rapides qui ont commencé le jour-même devant le commissariat de Montpellier. Cinq autres sont sortis des locaux de la police avec OQTF (Obligation de quitter le territoire français) assortie d’une IRTF (Interdiction de retour sur le territoire français) plusieurs heures après leur arrestation. Ces derniers sont convoqués au Tribunal Administratif de Montpellier le jeudi 18 novembre 2021 où leurs recours doivent être examinés.

11 octobre, Calais. Face aux conditions de vie indignes des personnes exilées à Calais, trois militants, Anaïs Vogel, Ludovic Holbein, et le père Philippe Demeestère, âgé de 72 ans, entament une grève de la faim à l’église Saint-Pierre pour réclamer l’arrêt de la maltraitance des personnes exilées dans le Calaisis. Comme les autres personnes engagées dans diverses associations intervenant à Calais, ils dénoncent les traitements inhumains perpétrés à l’encontre des exilés dans la région. Leurs revendications sont pourtant loin d’être extravagantes : Suspension des expulsions quotidiennes et des démantèlements de campements durant la trêve hivernale, arrêt de la confiscation des tentes et des effets personnels des personnes exilées, ouverture d’un dialogue citoyen raisonné entre autorités publiques et associations non mandatées par l’État, portant sur l’ouverture et la localisation de points de distribution de tous les biens nécessaires au maintien de la santé des personnes exilées. Anaïs Vogel déclare aux médias : « On ne sait pas jusqu’où on va devoir aller. On nous a dit que c’était fou de devoir faire une grève de la faim pour demander que des gens ne se fassent pas détruire leurs affaires ». Le 2 novembre, après plus de trois semaines de grève de la faim, les revendications ne sont toujours pas entendues. Didier Leschi, Directeur de l’Ofii (Office Français de l’immigration et de l’intégration) et chargé de la médiation entre le gouvernement et les grévistes, concède deux maigres alternatives : que cessent les évacuations par surprise, que les personnes soient prévenues avant la destruction de leur camp et qu’elles disposent de 45 minutes pour ramasser leurs effets personnels, et propose un hébergement pour les délogés, mais seulement en dehors de Calais… Les propositions sont refusées, la grève se poursuit.

24 octobre, Briançon. L’association Refuges Solidaires décide d’arrêter momentanément et symboliquement son activité en raison du nombre important de personnes qui menacent la sécurité et l’accueil digne des exilés. Alors que le lieu est initialement prévu pour accueillir 80 personnes, plus de 200 s’y trouvaient la veille. Les arrivées depuis la frontière sont en augmentation depuis le printemps et la prise en charge est assurée depuis 5 ans uniquement par les bénévoles, alors qu’il s’agit d’une obligation de l’État. Les militants exigent des autorités la mise en place de solutions d’hébergements complémentaires dans les plus brefs délais afin que le refuge puisse de nouveau accueillir les exilés dans de bonnes conditions. Pour appuyer ces revendications, les exilés, accompagnés de quelques bénévoles, se rendent alors à la gare pour y passer la nuit et dans le but de partir dès le lendemain. La mairie condamne cette action et demande des renforts au Ministère de l’Intérieur. Deux escadrons de CRS rejoignent dès le 25 octobre la ville de Briançon. Par peur d’une potentielle intervention des forces de l’ordre qui auraient menacé le droit des exilés, et à la demande des associations, un accueil provisoire est trouvé à l’église Sainte-Catherine. Toujours en attente de solutions pérennes et sans nouvelles des pouvoirs publics, samedi 31 octobre, une tentative de mise à l’abri d’urgence dans l’ancien centre de vaccination du Prorel échoue au vue du dispositif policier en place. Les bénévoles se mobilisant pour un accueil digne et inconditionnel obtiennent pour toute réponse un tweet du maire de Briançon, Arnaud Murgia : « Cette stratégie du harcèlement des pouvoirs publics ne trouvera qu’une seule réponse : la fermeté. » Entre temps des dizaines d’exilés ne savent pas où se mettre à l’abri.

[Cévennes Sans Frontières]

Pour plus d’infos, voir notamment :

– « Domenico Lucano : quand accueillir dignement devient un délit » – https://www.gisti.org/, 15 octobre 2021

– « Sommet Afrique-France : Liberté pour les 7 de Montpellier ! Appel à manifester les vendredi 15 et 22 octobre à Paris » – https://survie.org/, 15 octobre 2021

– « 150 associations soutiennent les revendications des grévistes de la faim à Calais », https://www.lacimade.org/, 26 octobre 2021

– « Communiqué de presse », https://www.facebook.com/tousmigrants/, 2 novembre 2021

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Des exilés dans le grand froid à Briançon (pétition + communiqué de presse)

[DES EXILES DANS LE FROID A BRIANCON – A DIFFUSER LARGEMENT]

La Cimade a lancé cette pétition pour soutenir nos revendications (lien ICI). Merci de la signer et de la relayer au maximum autour de vous pour que nos voix soient entendues !

Pour rappel, depuis 10 jours, nous demandons aux pouvoirs publics (Mairie, Préfecture, Etat…) :

– Un véritable espace de dialogue et de concertation avec les associations, citoyens et personnes concernées ;
– La mise en place d’un système d’accueil d’urgence digne ;
– La reprise quotidienne des tests Covid 19 ;
– Un accès facilité aux moyens de transport.

Merci

[COMMUNIQUE DE PRESSE ]
Depuis une semaine, face à une politique démissionnaire à l’encontre des personnes en exil, associations et citoyens solidaires luttent pour continuer à leur assurer un accueil digne.

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CANTINE SOLIDAIRE 23 OCTOBRE AU PROLE A NÎMES

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