Le 4 avril, aura lieu le procès (l’énième) d’une personne solidaire avec les personnes bloquées aux frontières de l’Europe.
Ce procès ne constitue pas seulement l’accusation par la justice d’une personne solidaire, mais c’est aussi le procès de tous ceux et celles qui se révoltent contre les politiques migratoires européennes et contre la
violence des frontières.
Nous voudrions utiliser cette date comme une occasion pour attaquer politiquement et publiquement l’idée de frontières et ses conséquences.
On ne reconnaît pas la justice des tribunaux, mais on en subit la répression.
Que ce procès soit une occasion de plus pour faire émerger une voix commune et non l’énième cirque médiatique qui manipule nos idées et actions.
Les deux dernières années, le dispositif des frontières est devenu de plus en plus brutal, avec déportations systématiques vers des centres de tri ou même des expulsions vers des pays comme le Soudan, le Niger et d’autres dictatures.
Entre l’Italie et la France, les épisodes de violence et les « accidents » mortels sont très, trop fréquents.
C’est cela que nous voulons dénoncer collectivement, à l’intérieur et à l’extérieur du Tribunal, sans se substituer à ceux et celles qui subissent vraiment la violence des frontières. C’est à eux qu’il faut laisser la parole.
Il n’y ni héros ni victimes, il y a juste tous ceux et celles qui demande l’abolition des frontières.
MOBILISATION à l’occasion de l’énième procès d’une solidaire
MARDI 4 AVRIL 13H au TGI de NICE
Libre circulation et libre installation pour tous et toutes.
Hurria !
Affiche version française ici.