Le marché sécuritaire et de l’armement est depuis des années en pleine expansion et se développe particulièrement dans le domaine de la surveillance des frontières et de l’enfermement des exilés. Construction et privatisation des centres de rétention, marché de l’accueil « humanitaire », fermeture des voies maritimes et terrestres, nouvelles technologies de surveillance… c’est en milliards d’euros que se comptent les investissements liés à la gestion des flux migratoires.
Lorsqu’il s’agit de renflouer tout un pan de l’économie européenne et de maintenir à distance les indésirables, états et entreprises œuvrent main dans la main afin de débloquer autant de fonds que nécessaire. La machine à expulser et à enfermer est une affaire bien juteuse en parfaite adéquation avec un système politique et financier tirant comme à son habitude profit de l’exploitation humaine et de la misère qu’il engendre. La politique de non accueil et de rejet des exilés menée en Europe n’est pas liée à une incapacité budgétaire ou à une quelconque menace, mais bien à une volonté réfléchie et dictée par la quête de profit.
A lire, un article sur la sécurité aux frontières et le « marché de la peur » : voir ici.
Un article (de 2014) sur le business de la migration : voir ici.
Un article sur l’accueil des exilés et la privatisation des lieux d’enfermement en Suisse : voir ici.
Un rapport sur la détention des migrants en Europe : voir ici.